L’église Saint-Pierre (1826-1827)
Edifiée à l’emplacement de l’ancien sanctuaire qui datait du Moyen Age : elle conserve un retable à baldaquin. On ne voit plus rien de l’ancienne église Saint-Pierre d’Irodouër, mentionnée, comme nous l’avons vu, dès l’an 1123. Elle a été remplacée en 1827 par un vaste édifice à trois nefs, avec ouvertures en plein cintre. Les seigneurs de Montfort, de qui relevaient les plus importants manoirs d’irodouër, étaient originairement regardés comme seigneurs supérieurs dans l’église d’Irodouër, et en 1682 M. Ferron de Villandon, seigneur du Quengo, prétendait avoir acquis leurs droits de « supériorité, fondation et prééminence » en cette église. Mais, au XVIIIème siècle, M. du Bouëxic de Pinieuc était réellement le seigneur de la paroisse, à cause de son antique seigneurie du Plessix-Giffart, à laquelle, dit Du Paz, étaient attachés « les prééminences en l’église d’irodouër, les intersignes et écussons en la grande vitre et autres, lisière et ceinture à l’entour de ladite église, dedans et dehors, armoiée de leurs armes, avec enfeu prohibitif au chanceau, tombeaux armoiez de leurs armes, épitaphes et superscrigtions et toutes marques de supériorité » (Histoire généalogique de Bretagne, 680). La confrérie du Rosaire était érigée au XVIIIème siècle dans l’église d’irodouër, et l’on y desservait un certain nombre de fondations, entre autres celle d’une messe matinale chaque dimanche.
Le maître-autel
Oeuvre d’Alexis Commereuc, date de 1844
Le maître-autel à baldaquin ainsi que les lambris du chœur sont attribués à Alexis Commereuc, menuisier local qui aurait dessiné les plans de l’église. La richesse de ce décor tranche avec la sbriété de l’architecture. Ainsi, l’église se situe à la frontière de deux styles, néo-classique et néo-gothique.
La chaire
Date de 1840
Le dos de la chaire est décoré d’un bas-relief en plâtre mouluré évoquant l’Ascension.
Le décor des panneaux de la cuve a disparu.
La croix
Située à Villeneuve (XIVème siècle)
Proche de celle de l’enclos de l’église Saint-Pierre, cette croix présente un décor figuratif traditionnel inscrit dans un médaillon polylobé et surmonté d’un toit en bâtière.
La présence d’un calice laisse supposer qu’elle fut élevée à la demande d’un prêtre.
La croix
Située au lieu - dit La Cardière (1862)
L’érection de cette croix a été motivée par le fait que quatre membres d’une même famille, dont les noms figurent sur le socle dans l’ordre chronologique de leur mort, se sont consacrés à la même époque au service de l’église, en tant que curé, recteur ou chanoine. Il s’agit sans doute d’un hommage rendu par la famille à ces ecclésiastiques.
La chapelle du château de Quengo (XVIIème siècle)
La chapelle conserve une importante porte à accolade à plusieurs moulures et à pinacle. La rosace est surmontée d’un clocher sculpté dont l’espace central évidé évoque une fenêtre.